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samedi 17 décembre 2011

Si Dieu m’était révélé




Assis à la table de leur chalet de montagne, le grand-père et son petit-fils savouraient un bol de soupe fumante à l’oignon dans lequel trempait un gros morceau d’emmental. Peu habitué à ce genre de repas, le garçon s’appliquait à reproduire les gestes simples de son aïeul. À son exemple, il avait coupé son pain avec un couteau suisse à même une grosse miche bien ronde achetée au matin chez un boulanger d’un village croisé en cours de route. Et comme son grand-père, le petit-fils avait par la suite rompu ce pain en fragments avec ses doigts pour en garnir généreusement son bol de soupe, avant d’y ajouter le fromage. Et comme son parent encore, il avait tourné quelques tours du moulin à poivre au-dessus de l’invitant potage qui répandait dans la pièce un fumet agréable et pénétrant.
De longs silences se creusaient par moments entre les deux hommes, alors qu’ils dégustaient avec lenteur le mélange fumant dont le fromage fondant coulait en longs fils qui se prenaient parfois aux moustaches du vieil homme. Il faisait si bon de se trouver là en pleine montagne, loin de toute civilisation, avec cette douce chaleur du feu de l’âtre qui invitait à la relâche, que chacun des deux hommes s’était servi une seconde assiettée du chaleureux potage, comme pour en prolonger l’instant  magique.   
À la fin, c’était le garçon qui le premier avait terminé son repas, raclant de la cuillère une dernière croûte de fromage collée au fond de sa grosse assiette de faïence ébréchée issue d’une autre époque. Le grand-père, après une dernière lampée, s’était arrêté de manger à son tour, non sans avoir essuyé le pourtour de son assiette avec un croûton de pain. Essuyant ses moustaches de ses doigts effilés aux articulations qui donnaient des signes d’un début d’arthrose, il rejetait en arrière du front sa casquette de sport en tweed à carreaux, puis prenait la parole :
-- Alors, jeune homme, j’ai essayé le plus possible pendant notre repas de ne pas trop déranger le cours de tes pensées, afin que tu puisses mieux cerner les questions qui te préoccupent au sujet de Dieu… De quoi voudrais-tu qu’on parle maintenant? T’as une idée en tête?
-- Oh ! j’en ai même plusieurs… Ça va peut-être te paraître curieux, mais la conscience, elle se situe où exactement chez l’homme..? On parle de l’âme, de l’esprit, du cerveau, du cœur, mais elle est où précisément dans tout cela ?
-- Question fort pertinente, mon garçon. Mais la réponse demande un certain développement, car elle risque assez, à la fin, de t’étonner… D’abord, as-tu déjà entendu parler de cette mystérieuse expérience de mort imminente qu’ont vécue des millions de personnes à travers le monde, et qui soulève tant d’intérêt et de questionnement auprès de nombreux chercheurs ?
-- Tu veux dire ceux qui sont en arrêt cardiaque et qui sortent de leur corps, tout à coup, pour aller se promener au plafond de leur chambre et se regarder d’en haut, étendu dans leur lit ?
-- C’est en fait une expérience de mort imminente… Mais il y en a d’autres qui suscitent beaucoup plus d’interrogations… D’abord, on estime que 82% des gens qui ont vécu pareille expérience n’en gardent aucun souvenir. Seuls 18% d’entre eux auraient des réminiscences de ce qu’ils auraient vécu, lors de ces événements pour le moins troublants où ils se seraient pour ainsi dire retrouvé dans l’anti-chambre du monde supraterrestre. 
-- Je sais pas où tu veux en venir, grand-p’pa, dit le garçon dans un échange de regards d’intelligence avec son aïeul, mais si c’est comme d’habitude, je sens que quand tu vas avoir fini de m’exposer ton idée, je vais me retrouver avec plus de questions que de réponses ! 
-- Ça se pourrait bien, en effet… Une des expériences les plus troublantes à jamais avoir été vécues en la matière, c’est celle d’une jeune Américaine dans la trentaine qu’on avait opéré au cerveau pour un anévrisme sur lequel je n’ai pas plus de détails, sinon qu’il s’agissait d’une opération chirurgicale de la dernière chance et des plus risquées… Avant toute chose, le corps de la jeune femme devait être refroidi progressivement à l’aide de couvertures réfrigérantes jusqu’à une température de 15 degrés Celsius, jusqu’à ce que le cœur s’arrête de battre par lui-même, jusqu’à ce que mort s’en suive… L’opération chirurgicale ne pouvait avoir lieu qu’à cette condition expresse. Il était essentiel que le cerveau ne présente aucune forme d’activité cérébrale tout le temps que les neurochirurgiens s’activeraient sur leur patiente… Pour s’assurer de la chose, on envoyait des ondes sonores au cerveau, afin de bien vérifier l’absence de toute activité électrique… Les neurochirurgiens sont formels : pendant toute la durée de l’opération, soit environ une heure-, la jeune femme était considérée comme morte, d’où le très grand risque qu’elle encourait de ne jamais pouvoir revenir à la vie, une fois venu le moment de la réanimer…
-- Tu m’intrigues, grand-p’pa. J’ai hâte de voir où tu veux venir.
-- J’y arrive… Je te rassure tout de suite, tout se déroula très bien pour la patiente en question. C’est même pour ça qu’elle a pu raconter ce qui lui était arrivé… Alors qu’elle était morte, qu’il n’y avait pas la moindre activité de son cerveau- les moniteurs auxquels elle était branchée confirmaient bien cet état de mort cérébrale totale-, eh ! bien madame suivait avec curiosité le déroulement de son opération !
-- Tu veux dire qu’elle regardait tranquillement les neurochirurgiens lui ouvrir le crâne et lui jouer dans le cerveau ?
-- Exactement. Et tranquillement, comme tu dis, puisqu’elle n’éprouvait pas le moindre mal, pas la moindre anxiété, totalement détachée de son corps… Et pendant toute l’heure qu’avait duré la délicate intervention, elle avait pu raconter en détails ce qui s’était passé dans la salle d’opérations, en plus de relater ce qu’elle avait vécu lors du troublant voyage qui l’avait conduit pour ainsi dire aux portes de l’« au-delà »… À son dire, elle avait été attirée par une lumière très vive de laquelle se dégageait une force d’amour dont aucun mot ne pourrait jamais arriver à décrire la sensation de paix et de bien-être qu’elle éprouvait en sa présence… Mais quand elle avait voulu marcher vers cette fascinante source de lumière, une voix en elle l’avait mise en garde : elle ne pouvait pénétrer en son sein, car elle n’avait pas encore accompli ici-bas tout ce dont elle devait s’acquitter… Si elle entrait dans cette lumière, elle ne pourrait plus en ressortir !
 -- Parmi ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente, certains parlent d’une source de lumière très vive au bout d’un tunnel qui les attire par le feeling de paix et de bonheur qu’ils éprouvent à son contact… C’est la même chose, j’imagine ?
-- Ça y ressemble, en effet… Les chercheurs disent qu’on ne peut pas parler de phénomènes hallucinatoires dans ces cas-là, puisque ceux qui sont passés par cette expérience ne présentent aucun des symptômes propres à l’hallucination, dans ce qu’ils ont raconté par après… Les hallucinés sont en général excités et troublés à la suite de leurs visions, et plutôt déprimés dans les jours qui suivent, alors que ceux qui ont vécu cette expérience de mort imminente sont, au contraire, très calmes quand ils en parlent, considérant même que cette expérience les a enrichis puisqu’elle leur a apporté un grand sentiment de paix sereine et de confiance, en plus de leur enlever toute peur de la mort dans le futur… À ce point qu’une jeune femme qui avait passé par cette expérience n’hésitait pas à proclamer que si l’on prenait les mille meilleures choses qui pouvaient nous arriver dans notre vie, et qu’on les multipliait par le chiffre de un million, on n’arriverait même pas à approcher le sentiment de félicité qu’elle avait éprouvé en présence de cette mystérieuse source de lumière.
-- Et si on revenait au cas de l’Américaine opérée au cerveau… Tu semblais avoir encore des choses à me dire à son sujet…
-- Ainsi que je te le racontais, il y a un moment, elle était aux premières loges pour suivre ce qui s’était passé dans la salle d’opération, alors qu’elle était considérée comme morte. Aucune activité cérébrale, aucune vie, rien, et les moniteurs branchés sur son cerveau en attestaient… Et pourtant, elle avait décrit dans le détail certains des gestes qu’avaient posés les neurochirurgiens lors de la délicate intervention, et donné des précisions également sur certains de leurs instruments chirurgicaux, notamment les scies qu’ils avaient utilisées pour lui ouvrir la boîte crânienne, le bruit qu’elles faisaient, etc.…  Et comme plusieurs de ces savants médecins ont pour habitude d’écouter de la musique dans le bloc opératoire lors de leurs interventions, histoire de détendre l’atmosphère, la jeune femme avait même pu dire de quel groupe musical il s’agissait..! Et ce n’est pas tout, elle avait même pu suivre en direct le travail de défibrillation de l’équipe de réanimation, lors de son retour à la vie… Et elle avait raconté la désagréable impression qu’elle avait éprouvée, quand elle avait réintégré son corps gelé, avec sa poitrine qui lui faisait mal, puisque les médecins avaient dû s’y reprendre par deux fois pour parvenir à la ramener à la vie avec leurs défibrillateurs… Tu as l’air troublé par ce que je te raconte..? Si ça te dépasse, mon garçon, rassure-toi vite, moi aussi !
-- Je sais vraiment pas quoi te dire, grand-p’pa… Il y a quoi à comprendre là-d’dans ?  
-- Attends de connaître la conclusion à laquelle sont arrivés les chercheurs qui ont étudié le cas de cette jeune patiente… Et ce n’est pas un cas unique… Veux-tu que je t’en raconte, un autre aussi renversant..? Je fais ça vite… Encore une femme…Aveugle de naissance, celle-là. Elle n’a jamais rien vu de toute sa vie, puisque ses yeux ne se sont jamais développé… Elle avoue donc ne rien connaître des couleurs, pas même le noir, puisqu’elle ne voit strictement rien… Et puis un jour, cette femme vit à son tour une expérience de mort imminente… Et cette aveugle de naissance se met à raconter à son retour, non sans une vive émotion, ce qu’elle a vu autour d’elle durant son « absence » : sa découverte de la vie en images, et en couleurs..! Le choc qu’elle en avait ressenti..! Et pas juste elle, tous ceux qui étaient là autour d’elle, et dont elle avait pu voir les visages pendant un moment… Parce qu’à son « retour », elle était toujours aussi aveugle, évidemment…
Le vieil homme qui jusque là s’était calé contre le dossier de sa berceuse se redressa pour se pencher vers son petit-fils dont la chaise était juste à quelques centimètres en face de la sienne.
-- Les chercheurs qui se sont penché sur ces cas y ont mis du temps avant de livrer au monde la conclusion à laquelle ils sont arrivés… Des décennies de travail… Et ils ont été très honnêtes, prenant bien soin de préciser que cette conclusion ne repose sur aucune preuve… On ne peut en aucun cas en confirmer l’assertion, mais en aucun cas également l’infirmer… Mais pour moi, c’est la Révélation des révélations : la conscience se situerait en dehors de l’homme..! Le cerveau en serait son siège récepteur, mais ce n’est pas lui qui en serait la source, elle viendrait d’en dehors de lui..! Et ces éminents savants donnaient l’exemple de l’Internet. Des trésors d’information te parviennent via son réseau mondial, et tu peux retransmettre ces informations aux autres, si ça te chante, mais ce n’est pas toi qui en es la source. 
 -- C’est toujours du chinois pour moi, tout ça, grand-p’pa… Ça change quoi que la conscience vienne d’en dehors de nous ?
-- Réfléchis un peu… Ces deux femmes n’avaient aucune possibilité de raconter ce qu’elles ont vu, lors de cette expérience de mort imminente où le temps s’était arrêté pour elles… À moins d’accepter comme réelle cette hypothèse d’une conscience hors de leur corps… Cette conscience a tout vu de ce qui se passait autour d’elles, et en a imprégné leur cerveau. Puis, à leur réveil, celui-ci leur en a restitué les détails… Comment pourrait-il en être autrement..? Dans le premier cas, on a affaire à une femme considérée comme morte. Pas d’activité cérébrale, donc aucune forme de conscience… Dans le deuxième cas, une pauvre aveugle de naissance qui affirmait que même pas dans ses rêves il n’y avait aucune image, du fait que son cerveau n’avait jamais été capable d’en produire une… Difficile d’en être autrement quand t’es privée du sens de la vue. Pas de rétine, donc pas de cellules visuelles pour recevoir les impression lumineuses, donc impossibilité pour le cerveau de concevoir et de stocker dans sa mémoire quelque image que ce soit… Néanmoins, au réveil de cette pauvre aveugle, subitement son cerveau vierge, au plan de l’« imagerie » s’entend, se met à lui restituer en images des états de conscience passés desquels elle ne sait rien évidemment, puisqu’ils relèvent du temps écoulé pendant son « absence »… Des images qui provoquent un véritable choc chez elle, puisque tout ce qui se rapporte à la vie, visuellement parlant, lui était inconnu, jusque là.  
-- Je regrette, mais je ne vois toujours pas à quelle conclusion tu veux en venir, grand-p’pa, dit le petit-fils dans un haussement d’épaules.
-- Tu te souviens cet été de notre conversation à la maison, sur le bord du lac, quand tu m’avais mis au défi de Te dessiner Dieu..? On avait vu ensemble, quand on parlait de la création de notre monde, qu’aux dires de la science, les lois de la physique avaient les propriétés qu’il fallait pour créer des systèmes de plus en plus complexes dans l’Univers, jusqu’à produire, à la fin, l’intelligence et la conscience.
-- Je me souviens, oui…
-- Les découvertes de la science sur l’« homme moderne » arrivé en Afrique il y a environ 150 000 ans nous apprennent que, très tôt, il s’est éveillé à l’art du sacré… Même qu’on a trouvé  des traces de sa création artistique partout où il a vécu, à l’instant où il est sorti de son berceau africain… Que ce soit par ses peintures sur les parois des grottes ou la façon dont il décorait les tombes de ses morts, notre précurseur exprimait déjà une forte spiritualité… On pense qu’il a dû inventer la religion et l’art pour essayer de répondre à ses questions existentielles… Nos ancêtres ne peignaient pas pour le simple plaisir, tu sais. Trop d’indices laissent supposer l’existence d’une religion… T’as l’air d’en douter..? C’est le mot religion qui te fait tiquer ?
-- Ben, parler de religion à cette époque-là, c’est pas un peu fort, non ?
-- C’est quoi la religion, crois-tu..? C’est juste la reconnaissance par l’être humain d’un principe ou d’un pouvoir supérieur qu’il tient pour responsable de sa destinée, et à qui il prête obéissance et respect… Dans un univers peuplé d’animaux, il était logique que certains soient divinisés, pour nos précurseurs… Quand un chaman entrait en transe, par exemple, il entrait en relation avec un monde peuplé d’animaux et d’esprits auxquels il devait demander, selon les cas, soit de guérir les malades, soit d’attirer la pluie, soit que la chasse soit bénéfique… Encore aujourd’hui, des peuples restés proches de la nature font de même… C’était à tâtons bien sûr que la conscience de notre ancêtre se développait, mais tranquillement néanmoins, la vérité se faisait jour en lui… Il percevait qu’un tel monde ne pouvait pas avoir été créé sans l’aide de dieux ou d’un Dieu disposant d’une puissance absolue… Les athées ont un autre point de vue sur la question, bien sûr… Pour eux, c’est à cause de son incapacité de trouver des réponses satisfaisantes sur la place qu’il occupe au sein de l’Univers, que l’homme se serait inventé une survie après la mort et une âme susceptible de voyager dans un « au-delà », vers un Dieu ou des dieux protecteurs. Il espérait ainsi donner un sens à son passage ici-bas, tant il était effrayé- il l’est toujours d’ailleurs-, face à « la terreur de ce néant inévitable détruisant toutes les existences », comme l’écrivait si bien Maupassant… Tu me suis un peu plus maintenant, jeune homme ? 
-- Oui, ça va.
-- En clair, si la conscience est la résultante de l’évolution de l’homme, et qu’elle a été créée en lui par les lois physiques, tout ce qui a trait au divin pourrait bien être une création de son esprit pour se sécuriser face au terme inévitable de sa vie ici-bas… En revanche, si on accorde foi à la conclusion à laquelle sont arrivés les savants chercheurs qui ont étudié les cas troublants de mort imminente dont on vient de parler- des psychiatres de renom, des neurochirurgiens, des neuropsychiatres et j’en passe-, si la conscience vient de l’extérieur de l’homme, c’est Dieu qui lui en a fait cadeau..! C’est Dieu qui a alors mis dans l’homme la conscience de son Omnipotence… Dans le premier cas, Dieu, ce sont les hommes… C’est ce qu’affirmait notamment Jacques Brel… Dans le deuxième cas, Dieu est vraiment l’Être suprême qui a prévalu à la Création de l’Univers… Mais si tu veux, je propose qu’on poursuive cette discussion une autre fois, car il fera nuit avant longtemps, et il nous faut redescendre de notre pic… Et en plus, on a une bonne route à faire pour retourner à la maison.
-- À ta guise, grand-p’pa, je te suis.
-- Après Noël, j’ai l’intention de revenir ici, et si tu veux m’accompagner, on pourrait continuer notre discussion sur le sujet…J’aurais, entre autres, une petite énigme à te proposer… Je l’appelle le « Code divin »… À ne pas confondre avec le « Code Da Vinci »… Qu’en penses-tu ?
--  Ça me va, je suis partant… En autant que ce soit une journée où je n’ai pas de cours à l’école.
-- On pourrait choisir un samedi ou un dimanche… Dieu est un sujet de conversation qui nous laissera toujours en questionnement. C’est cela qui est fascinant… Et il ne faut surtout pas chercher à l’expliquer, paraît-il, car alors il se dérobe… Il faut juste tendre vers lui, et avec humilité…Tu te rappelles de ce qu’en disait Einstein ? « Dieu est la conscience de l’Univers…» Et il avait eu encore des mots magnifiques pour traduire de son intérêt indéfectible en tout ce qui avait trait au Créateur de cet Univers… Des mots qui traduisaient tellement bien de sa longue quête de vérité en tant que scientifique, qu’il me semble donc que tout homme devrait s’efforcer de les appliquer dans la conduite de sa propre vie…
-- Et c’est quoi au juste ces mots ?
-- « Je veux connaître les desseins de Dieu. Le reste n’est que détail ! »

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